Vos portefeuilles en bref
Fondée en 2006, Spotify s’est imposé comme une entreprise mondiale révolutionnant la manière dont nous consommons la musique. Avec une présence dans des dizaines de pays et un modèle d’affaires qui a séduit plus de 236 millions d’abonnés payants parmi ses 602 millions d’utilisateurs actifs, Spotify continue d’innover dans l’espace du divertissement audio.
Faits marquants en 2023
Guidance annuelle : Spotify a pris des mesures significatives vers la rentabilité, une évolution marquée par des plans d’augmentation des prix dans plusieurs marchés clés, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, et le Pakistan. Ces augmentations de prix visent à couvrir les coûts de son service de livres audio lancé l’année dernière, ajoutant une nouvelle dimension à son offre.
Chiffre d’affaires et croissance : L’entreprise a continué de montrer une croissance impressionnante, avec des analystes prévoyant un chiffre d’affaires de 3,87 milliards USD pour le trimestre, en hausse de 18,6 % par rapport à l’année précédente.
Pourquoi est-ce une action à surveiller ?
Les initiatives de Spotify pour augmenter ses prix, tout en maintenant une croissance solide de ses abonnés payants et en explorant de nouveaux territoires avec les livres audio, démontrent sa capacité à innover et à s’adapter aux changements du marché. De plus, avec des prévisions de bénéfices ajustés en hausse et une performance qui dépasse régulièrement les attentes de Wall Street, Spotify se positionne comme une entreprise avec un potentiel de croissance significatif.
Les analystes sont globalement optimistes quant à l’avenir de Spotify, citant sa stratégie de diversification des revenus et sa capacité à augmenter les prix sans perdre d’abonnés comme des indicateurs clés de sa santé financière et de son potentiel de croissance. La réaction positive du marché aux annonces d’augmentation des prix reflète la confiance dans la direction de l’entreprise.
Conclusion
Les performances de Spotify en 2023, notamment sa capacité à augmenter les prix pour la deuxième fois en un an dans plusieurs marchés clés, y compris les États-Unis, et l’introduction d’un nouveau palier d’abonnement de base, justifie pourquoi elle reste une action à surveiller pour tout investisseur avisé. Son action a augmenté de 51 % cette année, comparativement à une hausse de 9,6 % pour le S&P 500, soulignant la force et le potentiel de croissance de Spotify dans un marché compétitif. Les actions de Spotify (SPOT) ont clôturé jeudi en hausse de 8,2 % à 291,77 $. Cette hausse s’est produite sur un volume impressionnant, avec un nombre de titres échangés supérieur à la moyenne de la séance. Cela se compare à une augmentation de 1 % du cours de l’action au cours des quatre dernières semaines.
Les marchés en bref
Lundi
Dow : À entamer le deuxième trimestre avec une baisse, perdant 240,52 points, soit 0,6 %, pour clôturer à 39 566,85.
NASDAQ : À enregistré une légère hausse de 0,11 % pour finir à 16 396,83 points.
S&P 500 : L’indice a reculé de 0,20 % pour clôturer à 5 243,77 points
Les investisseurs ont réagi prudemment aux nouvelles données sur l’inflation et aux commentaires de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, qui a souligné la solidité de la croissance économique et du marché du travail, tout en notant que l’inflation restait au-dessus de l’objectif. Cette prudence se traduit par une hausse des rendements obligataires, avec le taux à 10 ans atteignant 4,319 %, et alimente les spéculations sur le calendrier des futures baisses de taux par la Fed.
Les titres en bref
Micron Technology : La société a vu son action grimper de 5,44 % à 124,30 dollars, stimulée par les rumeurs d’un projet de mégacentre de données par Microsoft et OpenAI.
Microsoft : La compagnie a également bénéficié d’une hausse de 0,92 %, reflétant l’optimisme autour de ses initiatives technologiques.
Home Depot : L’entreprise a subi une baisse de 4,06 %, impactée par les craintes liées à l’inflation et à ses effets sur les coûts et la demande dans le secteur de l’amélioration de l’habitat.
FedEx : La société a chuté de 3,32 % après l’annonce du non-renouvellement de son contrat avec USPS, soulevant des questions sur ses stratégies logistiques futures.
DJT : La société de médias de Donald Trump a plongé de 21,47 % à la suite de la publication de résultats financiers décevants pour l’année 2023.
Réaction aux données sur l’inflation et perspectives de la Fed
Les investisseurs ont réagi aux nouvelles données sur l’inflation, notamment à l’indice des dépenses de consommation personnelle (Core PCE) qui a montré une augmentation de 2,8 % sur une base annuelle en février, conformément aux attentes. Sur une base mensuelle, cet indice a augmenté de 0,3 %, selon le Département du Commerce. Ces données renforcent la prudence des investisseurs quant au calendrier des réductions de taux par la Fed.
Performance des indices au premier trimestre
Les principaux indices boursiers ont clôturé le premier trimestre sur une note positive. Le S&P 500 a bondi de 10,2 %, enregistrant sa meilleure performance pour un premier trimestre depuis 2019, tandis que le Dow Jones a gagné 5,6 %. Le NASDAQ a également affiché une hausse significative de 9,1 %. Ces gains trimestriels et mensuels ont rapproché le Dow de la barre symbolique des 40 000 points, bien que la baisse de lundi l’ait éloigné de ce niveau.
Mardi
Dow : Le Dow a subi une baisse notable de 1,00 %, clôturant à 39 170,24 points.
NASDAQ : L’indice a également reculé, perdant 0,95 % pour finir à 16 240,45 points.
S&P 500 : L’indice élargi n’a pas été épargné, abandonnant 0,72 % pour clôturer à 5 205,81 points.
Cette séance a été marquée par une nervosité palpable sur Wall Street, les investisseurs réagissant à une multitude de facteurs, de la remontée des taux obligataires à la hausse des prix du pétrole, en passant par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Malgré un contexte défavorable, les indices ont su limiter leurs pertes, témoignant d’une consolidation ordonnée plutôt que d’une panique sur les marchés.
• Les titres en bref
PVH Corp (-22,22 %) : La société derrière Calvin Klein et Tommy Hilfiger a vu son action plonger après avoir annoncé des prévisions largement inférieures aux attentes, reflétant une tendance inquiétante dans le secteur de la distribution.
UnitedHealth Group (-6.44%) : L’assureur santé a subi une forte baisse, réagissant négativement à la fixation par le gouvernement américain de tarifs pour Medicare Advantage moins élevés qu’attendu, impactant les marges de l’industrie.
Tesla (-4,97 %) : L’action a chuté à la suite de la publication de chiffres de ventes décevants pour le premier trimestre, attribués aux perturbations du trafic maritime et à un incendie volontaire de l’usine près de Berlin.
UPS (+1,04 %) : Le groupe de messagerie a bénéficié de la signature d’un nouveau contrat de sous-traitance avec les services postaux américains (USPS), préférant UPS à son concurrent FedEx (-1,73 %).
GE Vernova (+3,85 %) : La filiale de GE dédiée aux énergies renouvelables a marqué des débuts remarqués à la Bourse de New York, symbolisant la fin de la scission de GE en trois entités distinctes.
L’or atteint de nouveaux sommets
Dans un contexte marqué par une quête accrue de valeurs refuges, l’or a atteint des sommets historiques, dépassant les 2260 dollars l’once, avant de grimper encore à 2277,02 dollars. Cette montée spectaculaire, observée au début d’avril 2024, reflète les inquiétudes des investisseurs face aux tensions géopolitiques croissantes et à la volatilité des taux obligataires. Les anticipations d’une politique monétaire plus accommodante de la Réserve Fédérale américaine (Fed), malgré une inflation persistante, ont également joué un rôle clé dans cette dynamique. Les déclarations de Jerome Powell, président de la Fed, suggérant une approche patiente dans la réduction des taux d’intérêt, ont renforcé l’attrait de l’or, traditionnellement considéré comme une valeur sûre en périodes d’incertitude. Les conflits au Moyen-Orient et la guerre en Ukraine contribuent également à cette ruée vers l’or, les investisseurs cherchant à se protéger contre les risques d’escalade et leurs répercussions potentielles sur les marchés financiers.
Mercredi
Dow : Le Dow Jones a légèrement reculé de 0,11 % pour clôturer à 39 127,14 points, marquant sa troisième journée consécutive de baisse.
NASDAQ : L’indice a enregistré une progression modeste de 0,23 %, terminant la journée à 16 277,46 points.
S&P 500 : L’indice S&P 500 a légèrement augmenté de 0,11 % pour clôturer à 5 211,49 points, bénéficiant d’un indicateur d’inflation en baisse qui a renforcé l’espoir de prochaines réductions des taux d’intérêt par la Fed.
La séance a été marquée par une performance en ordre dispersé des indices majeurs, dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la trajectoire des coupes de taux d’intérêt par la Fed. Malgré les défis posés par les taux d’intérêt et les incertitudes macroéconomiques, le marché a montré des signes de résilience, soutenu par l’espoir d’une politique monétaire plus accommodante et par la performance de certaines actions technologiques majeures. Les observateurs du marché restent globalement optimistes, anticipant une consolidation nécessaire après un premier trimestre exceptionnellement positif.
• Les titres en bref
Intel (-8,22 %) : La société a subi une forte baisse après avoir révélé des pertes opérationnelles importantes dans son activité de fabrication de semi-conducteurs, ce qui a pesé sur le Dow Jones.
Disney (-3,13 %) : L’action a souffert à la suite de l’assemblée générale des actionnaires, où les candidats recommandés par les administrateurs ont été élus, marquant un revers pour l’investisseur activiste Nelson Peltz.
Spotify (+8.23%) : La plateforme de streaming sonore a vu son action grimper à la suite de rapports indiquant une hausse imminente de ses tarifs dans plusieurs pays.
GE (+6,70 %) : Le conglomérat, désormais recentré sur l’aérospatial, a bénéficié de commentaires positifs d’analystes, soulignant les marges supérieures de ce secteur.
Paramount Global (+14,97 %) : L’action a bondi sur des informations selon lesquelles la société serait en négociations exclusives avec Skydance Media pour un éventuel rapprochement.
Ulta Beauty (-15,34 %) : La chaîne de produits cosmétiques a chuté après que ses dirigeants ont indiqué que le début d’année avait été moins bon qu’espéré.
Jeudi
Dow : L’indice a diminué de 1,35 %, clôturant à 38 596,98 points.
NASDAQ : L’indice a reculé de 1,40 %, clôturant à 16 049,08 points.
S&P 500 : L’indice élargi a perdu 1,23 %, clôturant à 5 147,21 points.
Les indices ont chuté de manière significative jeudi dans un contexte volatile, alors que les investisseurs anticipaient le rapport sur l’emploi du mois de mars. Avec la publication imminente du rapport clé sur les emplois non agricoles de mars, les investisseurs sont attentifs aux indications sur la santé de l’économie américaine et l’orientation future de la politique monétaire de la Fed.
Les commentaires de Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, ajoutant à une récente série de déclarations prudentes de la Fed sur la politique monétaire, ont également joué un rôle dans la dynamique du marché. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a augmenté, reflétant une attitude attentiste des investisseurs face aux décisions futures de la Fed concernant les taux d’intérêt.
Le marché reste surévalué, avec le S&P 500 se négociant à une prime de 33 % par rapport à sa moyenne à long terme. Cette valorisation élevée suscite des inquiétudes quant à la capacité du marché à maintenir ses gains récents.
• Les titres en bref
Nvidia (-3,44 %) : Le géant des semi-conducteurs a été particulièrement touché, subissant une baisse notable dans un contexte de consolidation du marché.
Broadcom (-3,35 %), AMD (-8,26 %), et Qualcomm (-2,39 %) : Ces entreprises ont également enregistré des pertes significatives, les valeurs technologiques étant parmi les plus affectées par les récentes évolutions.
Caterpillar (-1,60 %), 3M (-2,84 %), et McDonald’s (-1,98 %) : Malgré leur statut de valeurs défensives, ces trois compagnies ont vu leurs cours reculer, illustrant l’ampleur de la prudence des investisseurs.
Paramount Global (-8,51 %) : La société a connu une forte baisse, les investisseurs s’inquiétant des implications financières d’un potentiel accord avec Skydance Media.
Levi Strauss (+12,38 %) : L’entreprise a bénéficié de résultats financiers au-dessus des attentes et d’une forte croissance de ses ventes en ligne.
HubSpot (+4,97 %) : La société américaine vu son cours augmenter à la suite de rumeurs d’un possible rachat par Alphabet, soulignant l’intérêt des investisseurs pour les entreprises bénéficiant de perspectives de croissance solides.
Le pétrole en hausse
Le prix du pétrole brut a connu une hausse significative en milieu de journée, coïncidant avec une baisse des actions le jeudi. Le WTI a dépassé les 86 dollars le baril, atteignant son niveau le plus élevé depuis octobre, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’impact des prix de l’énergie sur la réaccélération de l’inflation. Parallèlement, le Brent de la mer du Nord a clôturé au-dessus de 90 dollars le baril pour la première fois en plus de cinq mois, reflétant une tension accrue sur les marchés énergétiques.
Cette augmentation intervient dans un contexte de détérioration de la situation géopolitique au Moyen-Orient. L’armée israélienne a intensifié ses mesures de défense, suspendant temporairement les permissions de ses unités combattantes et rappelant des réservistes face à des menaces directes de l’Iran, selon des rapports de médias israéliens. Cette situation tendue contribue à l’incertitude sur les marchés mondiaux du pétrole, exacerbant les craintes d’une inflation galopante liée aux coûts énergétiques.
Vendredi
S&P 500 (+0,4 %) : Le rebond de l’indice élargi suggère une réaction positive au rapport sur l’emploi de mars, malgré les préoccupations persistantes concernant l’inflation et les taux d’intérêt.
Dow (+0,1 %) : L’indice progressait légèrement en début de séance, les investisseurs évaluant l’impact des données économiques sur la politique monétaire future.
NASDAQ (+0,4 %) : La performance de l’indice technologique reflète une certaine confiance dans le secteur, malgré une semaine globalement difficile pour les marchés.
La croissance de l’emploi a atteint 303 000 en mars, dépassant les attentes, tandis que le taux de chômage s’est établi à 3,8 % pour le mois, conformément aux prévisions. Les salaires ont augmenté de 0,3 % pour le mois et de 4,1 % sur un an, tous deux en ligne avec les estimations.
