Vos portefeuilles en bref
Fondée en 1975 par Bill Gates et Paul Allen, Microsoft Corporation est une entreprise spécialisée dans les logiciels, les services cloud, les plateformes de productivité, les systèmes d’exploitation et l’intelligence artificielle. Présente dans plus de 190 pays, elle emploie plus de 220 000 personnes à travers le monde. Ses produits emblématiques incluent Windows, Office, Azure, Teams, GitHub et plus récemment Copilot, son assistant IA intégré.
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Faits marquants en 2024-2025
• Guidance annuelle : Microsoft a offert une prévision très robuste pour l’année fiscale 2025. Pour le prochain trimestre (juin), la société prévoit un chiffre d’affaires de 73,7 milliards $, une marge opérationnelle de 43,4 %, et un bénéfice par action de 3,34 $, tous au-dessus des attentes de Wall Street.
• Chiffre d’affaires du T3 fiscal 2025 : L’entreprise a déclaré un chiffre d’affaires de 70,1 milliards $, en hausse de 13 %, surpassant le haut de sa propre fourchette de guidance (68,7 G$).
• Performances de ses produits :
• Azure (cloud) : Croissance de 35 % en devise constante, dopée par des contrats majeurs, notamment avec OpenAI.
• Microsoft Cloud : Revenus en hausse de 20 %, atteignant 42,4 G$.
• Productivity and Business Processes (Office, Dynamics, LinkedIn): +10 %, soit 29,9 G$.
• More Personal Computing (Windows, Xbox, Surface): +6 %, à 13,4 G$.
• Prévisions de bénéfices ajustés : Le bénéfice net atteint 25,8 milliards $, ou 3,46 $/action, en hausse de 18 % sur un an, dépassant les attentes de 3,22 $/action.
• Marge opérationnelle : Microsoft affiche une marge record de 45,7 %, contre une prévision initiale de 44,6 %, ce qui illustre une gestion remarquable des coûts.
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Pourquoi est-ce une action à surveiller
Microsoft est l’un des rares titres technologiques à combiner croissance durable, rentabilité élevée et stabilité financière. Voici ce qui en fait un incontournable dans notre portefeuille :
• Leadership en intelligence artificielle : Grâce à ses investissements stratégiques dans OpenAI, Microsoft intègre l’IA dans l’ensemble de ses produits, de Copilot à Azure.
• Adoption rapide du nuage hybride : Azure devient une référence pour les entreprises cherchant à moderniser leurs infrastructures numériques.
• Croissance récurrente via les abonnements : Microsoft 365, Dynamics et GitHub génèrent des flux de revenus stables et prévisibles.
• Capacité à surperformer dans des contextes incertains : Malgré les tensions commerciales et la volatilité mondiale, les revenus et les prévisions restent haussiers.
• Gestion disciplinée : La marge brute, les marges brutes et les dépenses en capital sont parfaitement alignées pour soutenir la croissance sans sacrifier la rentabilité.
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Conclusion : Microsoft, un pilier stratégique dans notre portefeuille
Chez Pratte Gestion de portefeuilles, notre décision d’acquérir des actions de Microsoft (MSFT) lors de son creux de marché s’est avérée stratégique. Cette approche, alignée avec la philosophie de Warren Buffett de « être avide quand les autres sont craintifs », nous a permis de capitaliser sur une entreprise aux fondamentaux solides et à la vision tournée vers l’avenir.
Microsoft continue de démontrer une résilience exceptionnelle face aux incertitudes économiques mondiales. Ses investissements massifs dans l’intelligence artificielle, notamment à travers des partenariats avec OpenAI et le développement de Copilot, positionnent l’entreprise à l’avant-garde de la transformation numérique. De plus, sa diversification sectorielle, englobant le nuage avec Azure, les logiciels de productivité et le « gaming », offre une stabilité financière remarquable.
Les analystes restent unanimes : Microsoft possède un « large fossé économique » (wide moat), une croissance soutenue, une rentabilité hors norme, et un avantage concurrentiel difficilement remplaçable. C’est une entreprise qui sait innover sans compromettre sa rigueur financière.
En somme, Microsoft incarne une combinaison rare de croissance, d’innovation et de solidité. Sa présence dans notre portefeuille reflète notre engagement à identifier et maintenir les meilleurs titres à long terme. Pour les investisseurs sérieux, MSFT reste un incontournable technologique à détenir et renforcer sur faiblesse.
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Les marchés en bref
Lundi
• Dow Jones : [+0,28 %] (40 227,59 points)
• S&P 500 : [+0,06 %] (5 528,75 points)
• NASDAQ : [-0,10 %] (17 366,13 points)
• TSX (Toronto) : [+0,36 %] (24 798,59 points)
Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 72,84 cents US, en hausse par rapport à 72,52 cents US de la veille.
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Attente fébrile avant une semaine chargée de résultats et d’indicateurs économiques
Les marchés nord-américains ont évolué sans direction claire lundi, alors que les investisseurs se préparent à une semaine cruciale, marquée par une avalanche de résultats d’entreprises et de données macroéconomiques. Le climat d’incertitude lié aux négociations commerciales avec la Chine continue également de peser.
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Les titres en bref
Grands gagnants de la séance
• Boeing (+2,44 %) : Le titre a bondi après que les analystes de Bernstein ont révisé leur recommandation à l’achat, citant une meilleure posture qu’en 2023.
• IBM (+1,61 %) : L’entreprise a annoncé un investissement massif de 150 milliards $ US aux États-Unis sur cinq ans, dont 30 milliards en R&D.
Grands perdants de la séance
• Nvidia (-2,05 %) : Le fabricant de puces a reculé après des informations selon lesquelles Huawei testerait une puce IA concurrente.
• Amazon (-0,70 %) : En recul à l’approche de la publication de ses résultats trimestriels.
• Microsoft (-0,20 %) : Le titre a reculé alors que l’entreprise s’apprête à publier ses résultats mercredi.
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Performance sectorielle
• Secteur en hausse : Aéronautique – Porté par la solide performance de Boeing, le secteur a bénéficié d’un regain d’optimisme des analystes.
• Secteur en baisse : Technologies – Les géants comme Microsoft, Nvidia et Amazon ont été sous pression avant leurs résultats, dans un contexte de volatilité accrue.
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Mardi
• Dow Jones : [+0,75 %] (40 527,62 points)
• S&P 500 : [+0,58 %] (5 560,83 points)
• NASDAQ : [+0,55 %] (17 461,32 points)
• TSX (Toronto) : [+0,36 %] (24 888,12 points)
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Optimisme ravivé par un accord commercial imminent
Les Bourses nord-américaines ont progressé mardi, soutenues par les propos du secrétaire au Commerce Howard Lutnick, laissant entendre qu’un accord commercial majeur était sur le point d’être conclu. Les titres liés au commerce international ont réagi positivement, malgré un contexte toujours tendu et une saison des résultats bien entamée.
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Les titres en bref
Grands gagnants de la séance
• Honeywell (+5.40%) : Résultats trimestriels supérieurs aux prévisions malgré un abaissement de ses prévisions de ventes pour l’année.
• Coca-Cola (+0,78 %) : Malgré un recul du chiffre d’affaires lié aux effets de change, l’entreprise a affiché un bénéfice net supérieur aux attentes.
• Apple (+0,50 %) : Le titre a progressé alors que les investisseurs attendent ses résultats jeudi, et a bénéficié d’un apaisement des craintes liées aux droits de douane.
Grands perdants de la séance
• General Motors (-0,64 %) : Annonce de suspension de rachats d’actions et prudence sur les prévisions face aux nouvelles surtaxes douanières.
• Amazon (-0,17 %) : Repli après avoir renoncé à afficher les surtaxes douanières sur son site Amazon Haul, décision critiquée par la Maison-Blanche.
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Performance sectorielle
• Secteur en hausse : Industriel – Tiré par les solides résultats de Honeywell, le secteur a profité d’un regain de confiance sur les perspectives économiques.
• Secteur en baisse : Consommation discrétionnaire – La prudence d’Amazon et GM sur l’impact des droits de douane a pesé sur l’ensemble du secteur.
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Le statut refuge des bons du Trésor américain remis en question
Les marchés obligataires sont secoués par une remise en question croissante du rôle central du dollar américain et du statut refuge traditionnel de la dette souveraine des États-Unis. Une combinaison de facteurs alimente cette dynamique : les tensions commerciales internationales, un programme fiscal expansionniste, une inflation persistante, et une instabilité politique perçue, notamment en lien avec les orientations économiques de la présidence Trump.
Ce contexte pousse les investisseurs à exiger une prime de terme plus élevée pour détenir des obligations à longue échéance, reflet d’un risque souverain perçu comme accru. Plusieurs grands détenteurs internationaux de bons du Trésor, dont la Chine et le Japon, réduisent discrètement leurs expositions et réorientent leurs réserves vers des actifs tangibles comme l’or.
Ce phénomène traduit une volonté de diversification hors du système dollar. Alors que les déficits fédéraux s’aggravent, les pressions sur les taux longs s’accentuent et la confiance dans la capacité de l’État américain à financer durablement sa dette est fragilisée. Cette situation pourrait marquer une inflexion structurelle vers un système monétaire mondial plus multipolaire, dans lequel les États-Unis perdraient une part de leur domination financière historique.
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Les 100 premiers jours de Trump II plongent les marchés dans l’incertitude
Les 100 premiers jours du second mandat de Donald Trump marquent l’un des pires débuts de présidence pour les marchés boursiers américains depuis les années 1970. L’indice S&P 500 a perdu près de 8 %, un recul comparable à celui observé sous Nixon en 1973, période marquée par une inflation galopante et une crise politique. L’instauration rapide de droits de douane sur de nombreux produits, notamment l’acier, l’aluminium et certains biens non couverts par l’ALÉNA, a profondément bouleversé la chaîne d’approvisionnement nord-américaine.
Ces mesures ont non seulement freiné les échanges entre le Canada et les États-Unis, mais aussi contraint plusieurs entreprises à revoir entièrement leurs plans de croissance, préférant se recentrer sur d’autres marchés. Dans ce climat de tension commerciale, les attentes de volatilité sur les marchés actions, obligataires et des devises se sont envolées dès le mois d’avril. L’indice VIX, baromètre de la peur de Wall Street, a atteint un sommet de cinq ans, et les contrats à terme sur la volatilité suggèrent que ce climat d’incertitude pourrait persister.
Le dollar américain a également flanché, enregistrant l’une de ses pires performances sur une période de 100 jours, ce qui traduit un scepticisme croissant des investisseurs à l’égard des actifs américains. Malgré quelques signaux positifs, comme une légère décrue de l’inflation ou des annonces de réinvestissements industriels majeurs aux États-Unis, le contexte reste dominé par le manque de visibilité sur la politique commerciale, fiscale et monétaire de la Maison-Blanche. Ce climat a contraint les entreprises, les investisseurs et les partenaires commerciaux à remettre en question des habitudes bien ancrées, dans un environnement désormais défini par la prudence et la fragmentation.
Au-delà des turbulences économiques, les cent premiers jours du second mandat de Donald Trump se traduisent également par un désaveu politique. Il s’agit du début de mandat présidentiel le moins populaire depuis 80 ans. Ce manque d’adhésion se manifeste non seulement dans l’opinion publique, mais aussi au sein des milieux d’affaires et des partenaires internationaux, de plus en plus inquiets face à l’instabilité persistante. Dans un climat où la visibilité économique est déjà compromise, cette faiblesse politique pourrait compliquer davantage la mise en œuvre des réformes souhaitées par la Maison-Blanche et miner la confiance nécessaire à un rebond des marchés.
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Mercredi
• Dow Jones : [+0,35 %] (40 669,36 points)
• S&P 500 : [+0,15 %] (5 569,06 points)
• NASDAQ : [-0,09 %] (17 446,34 points)
• TSX (Toronto) : [-0,13 %] (24 841,68 points)
Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 72,40 cents US, en hausse par rapport à 72,22 cents US de la veille.
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Repli du PIB et tensions commerciales : un marché volatil, mais résilient
La séance de mercredi a été mouvementée sur les marchés, secoués par une contraction inattendue du PIB américain de 0,3 % au T1 — une première en trois ans. Cette baisse s’explique notamment par une hausse exceptionnelle des importations (+41 %), les entreprises cherchant à se prémunir contre les tarifs douaniers de l’administration Trump.
L’inflation sous-jacente (indice PCE de base) est ressortie à 3,5 %, bien au-dessus des attentes (3,2 %) et du trimestre précédent (2,6 %), rendant la politique monétaire plus complexe pour la Fed. Malgré ces données préoccupantes, les marchés ont rebondi en fin de séance, aidés par les espoirs de reprise du dialogue commercial avec la Chine et les solides résultats du secteur de la technologie.
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Les titres en bref
Grands gagnants de la séance
• Meta (+3,3 % après-clôture): Résultats largement supérieurs aux prévisions, bénéfice par action de 6,43 $, chiffre d’affaires de 42,3 G$ tiré par les publicités, et relèvement des prévisions de dépenses en capital.
• Mondelez (+3.78%) : Objectifs annuels maintenus malgré un T1 atone ; soutien du marché dans un contexte de hausse des prix du cacao.
Grands perdants de la séance
• Starbucks (-5,61 %) : Résultats jugés décevants, affectés par un ralentissement de la consommation.
• Snap (-6,3 % après-clôture): Prévisions jugées timides pour le T2, malgré un bon trimestre sur le plan opérationnel.
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Performance sectorielle
• Secteur en hausse : Technologies de l’information
Les solides publications de Microsoft et Meta ont alimenté l’enthousiasme pour les technologies liées à l’intelligence artificielle et au nuage. Les investisseurs misent sur leur capacité à maintenir leur croissance malgré la volatilité macroéconomique.
• Secteur en baisse : Consommation discrétionnaire
Impacté par les performances faibles de Starbucks et les signes de ralentissement des dépenses des ménages, ce secteur souffre d’un climat économique incertain.
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Résultats en détail
Microsoft : l’IA propulse les revenus
Microsoft a publié des résultats trimestriels nettement au-dessus des attentes : 70,1 G$ de chiffre d’affaires (+13 %), 25,8 G$ de bénéfice net (+18 %), et 3,46 $/action. La division Azure (cloud) a enregistré une croissance de 21 %, tandis que Satya Nadella a indiqué que 30 % du code produit est désormais généré par IA — une avancée marquante dans l’automatisation.
Meta: publicité et guidance solide malgré les tarifs
Meta a dépassé les attentes avec un bénéfice de 6,43 $/action et un chiffre d’affaires de 42,3 G$ (+16 %). Les recettes publicitaires ont atteint 41,4 G$, malgré les tensions commerciales. La firme a rehaussé sa fourchette de dépenses en capital entre 114 G$ et 119 G$, confirmant sa stratégie de croissance à long terme via l’IA et ses plateformes.
Snap: des chiffres solides plombés par une guidance timide
Snap a publié des revenus en hausse de 21 % à 1,19 G$, avec 422 millions d’utilisateurs actifs quotidiens (+10 %) et un bénéfice ajusté de 0,03 $/action. Toutefois, la société a prévu des revenus de 1,23 à 1,26 G$ pour le T2, en deçà des attentes du marché, ce qui a pesé sur le titre après la clôture.
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Super Micro Computer s’effondre après une révision drastique de ses prévisions
L’action Super Micro Computer (SMCI) a plongé de près de 20 % en séance, après que la société a revu à la baisse ses prévisions de revenus et de bénéfices pour le troisième trimestre fiscal terminé le 31 mars. Initialement attendues autour de 5,5 milliards $, les ventes sont désormais estimées à 4,55 milliards $. Le bénéfice net a également été ajusté à la baisse, en raison notamment de réserves accrues sur les stocks de produits de génération précédente et de coûts liés à l’expédition accélérée.
La direction explique que certains clients ont repoussé leurs décisions d’achat au trimestre suivant, mais les analystes y voient aussi un possible retrait vers les offres concurrentes comme celles de Dell Technologies ou Hewlett Packard Enterprise, dans un contexte d’incertitude liée aux droits de douane sur les composants technologiques.
Le titre, déjà en retrait de plus de 50 % depuis ses sommets récents, a été violemment sanctionné, témoignant d’une perte de confiance des investisseurs malgré le positionnement stratégique de l’entreprise dans le domaine des serveurs haute performance et refroidi par liquide pour l’intelligence artificielle.
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Matières premières
À la Bourse des matières premières de New York :
• Le pétrole brut a reculé de 2,21 $ US, pour clôturer à 58,21 $ US le baril.
• Le gaz naturel a perdu 6 cents US, s’établissant à 3,33 $ US le million de BTU.
• Le prix de l’or a baissé de 14,50 $ US à 3 319,10 $ US l’once.
• Le cuivre a retraité de 26 cents US à 4,61 $ US la livre.
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Jeudi
• Dow Jones : [+0,21 %] (40 752,96 points)
• S&P 500 : [+0,63 %] (5 604,14 points)
• NASDAQ : [+1,52 %] (17 710,74 points)
• TSX (Toronto) : [-0,19 %] (24 795,55 points)
Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 72,28 cents US, en baisse par rapport à 72,40 cents US de la veille.
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Wall Street entame le mois de mai sur un rebond technologique
La première séance de mai a été marquée par une nette progression des marchés américains, propulsés par les résultats exceptionnels de Microsoft et Meta, qui ont relancé l’engouement pour l’intelligence artificielle. L’optimisme des investisseurs a surpassé les inquiétudes économiques liées à la hausse des demandes hebdomadaires de chômage aux États-Unis (241 000, contre 225 000 attendues).
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Les titres en bref
Grands gagnants de la séance
• Advanced Micro Devices (AMD) (+6,3 %) : Les investisseurs ont salué les prévisions solides pour le deuxième trimestre, notamment dans le segment des puces pour centres de données.
• Meta (+3,7%) : Poursuite du rallye entamé après la publication de résultats supérieurs aux attentes la veille, soutenu par la croissance des revenus publicitaires.
• CVS Health (+8,1%) : Résultats trimestriels supérieurs aux prévisions et relèvement de la guidance annuelle.
• Nvidia (+2,47 %) : Bénéficie indirectement des plans d’investissement massifs de Meta dans les centres de données IA.
Grands perdants de la séance
• Pfizer (-2,9 %) : Ventes décevantes sur les produits COVID et abaissement des prévisions annuelles.
• Comcast (-1,8 %) : Le ralentissement de la croissance des abonnements internet résidentiels a pesé sur le titre.
• Qualcomm (-8,92%) : Malgré des résultats meilleurs qu’attendu, les perspectives prudentes ont refroidi les investisseurs.
• McDonald’s (-1,88 %) : Repli marqué des ventes comparables aux États-Unis (-3,6 %), une baisse plus importante qu’anticipée.
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Performance sectorielle
• Secteur en hausse : Technologies de l’information
Microsoft, Meta, AMD et Nvidia ont entraîné le secteur vers le haut, soutenus par les perspectives d’investissement accrues dans l’IA. Le secteur a progressé de plus de 2 %, en tête du S&P 500.
• Secteur en baisse : Santé
Plombé par les valeurs pharmaceutiques comme Pfizer, Eli Lilly et Moderna, le secteur a souffert des nouvelles exigences de la FDA sur les vaccins et des révisions à la baisse des prévisions de plusieurs grands noms.
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Matières premières
À la Bourse des matières premières de New York :
• Le pétrole brut a gagné 1,03 $ US, pour clôturer à 59,24 $ US le baril.
• Le gaz naturel a progressé de 15 cents US, à 3,48 $ US le million de BTU.
• Le cours de l’or a chuté de 96,90 $ US, s’établissant à 3 222,20 $ US l’once.
• Le cuivre a augmenté de 2 cents US, pour atteindre 4,63 $ US la livre.
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Vendredi (en cours de séance)
• Dow Jones : [+1,00 %] (40 948,62 points)
• S&P 500 : [+0,70 %] (5 608,04 points)
• NASDAQ : [+0,90 %] (17 603,48 points)
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Rebond des marchés porté par un rapport sur l’emploi encourageant
Les Bourses nord-américaines ont terminé en forte hausse vendredi après la publication d’un rapport sur l’emploi meilleur que prévu. Le S&P 500 a aligné une neuvième séance de gains consécutive, ce qui pourrait marquer sa plus longue série haussière depuis novembre 2004.
Les créations d’emplois ont atteint 177 000 en avril, dépassant les prévisions (133 000), tandis que le taux de chômage est resté stable à 4,2 %. Malgré une croissance moins marquée qu’en mars, ces chiffres ont apaisé les craintes de récession alimentées par des données économiques récentes plus faibles.
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Les titres en bref
Grands gagnants de la séance
• Microsoft (+1,2 %) : Continuation du rallye post-résultats, porté par la croissance d’Azure et l’optimisme autour de l’IA.
• Meta (+1,6%) : Poursuite de la hausse après des résultats solides et une révision à la hausse des investissements.
• Amazon (≈0 %) : Résultats supérieurs aux attentes au T1, malgré des prévisions prudentes affectées par les politiques tarifaires.
Grands perdants de la séance
• Apple (-4,0 %) : Repli marqué après des revenus décevants dans sa division Services et l’annonce de 900 M$ de coûts additionnels liés aux tarifs.
• Block (-20%) : Chute brutale après des revenus inférieurs aux attentes au T1 (5,77 G$ vs 6,2 G$ attendus).
• Atlassian (-17 %) : Baisse significative sur des prévisions jugées faibles pour le trimestre à venir.
• Take-Two Interactive (-10%) : Retard annoncé pour la sortie de GTA VI, désormais prévue pour mai 2026.
• Chevron (-2 %) : Résultats trimestriels en repli de plus de 30 %, affectés par la chute du pétrole et un rachat d’actions réduit.
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Conclusion hebdomadaire
La semaine boursière s’est conclue sur une note résolument positive, marquée par une série de résultats trimestriels solides qui ont largement dépassé les attentes, en particulier dans le secteur technologique. Ces performances, combinées à un rapport sur l’emploi rassurant et à une progression continue de plusieurs indices de référence, confirment la résilience de l’économie américaine malgré les vents contraires liés aux tensions commerciales et aux incertitudes politiques.
Le S&P 500 et le Dow Jones ont signé une deuxième semaine consécutive de gains, portés par l’optimisme entourant l’intelligence artificielle, la consommation soutenue, et une stabilité relative du marché du travail. Même si les craintes de récession ne sont pas totalement écartées, les données récentes ont contribué à raviver la confiance des investisseurs, mettant en lumière la capacité d’adaptation des entreprises face à un environnement complexe.
En somme, les marchés semblent vouloir s’accrocher à la perspective d’une croissance durable, à condition que les tensions géopolitiques et commerciales ne viennent pas perturber cet équilibre fragile dans les semaines à venir.
